La préservation des ressources en eau douce se joue au niveau local

Le 4 juillet 2022

Alors que le volume d'eau douce prélevé chaque année en France est estimé à 38 milliards de m3 (1), notre réseau d'eau n'a jamais connu une telle tension. Les sécheresses et épisodes caniculaires se multiplient, les questions d'artificialisation des sols et de pollution deviennent centrales, les besoins en eau de qualité augmentent... Il est donc urgent d'agir à l'échelle des territoires pour préserver cette ressource partagée.

Entretien avec Julie Ferreira, Chargée de webmarketing, Banque des Territoires.


Une priorité de l'action politique

Les Assises de l'eau de 2018 ont relancé les investissements pour préserver à long terme la qualité du service de l'eau, tout en fixant un objectif national de réduction de 25 % des prélèvements de 2019 à 2034. En parallèle, depuis le 1 er janvier 2018, la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) font partie des compétences confiées aux communautés et métropoles (2) .

Les enjeux de préservation des ressources en eau douce

D'ici à 2027, 100 % des masses d'eau devront atteindre un bon état écologique (contre 44 % en 2019). Or la plupart de nos infrastructures d'épuration et de traitement sont vieillissantes, avec un bilan écologique mitigé. Elles nécessitent donc une importante rénovation pour se mettre en conformité.

Outre cet enjeu de préservation de la qualité, il faut :

  • maintenir la quantité de la ressource en eau,
  • faire des économies en réduisant les prélèvements et en valorisant les rejets (traitement des eaux usées, récupération de l'eau de pluie...),
  • résoudre les conflits d'usages liés à la croissance démographique, à l'augmentation des surfaces agricoles ou encore à la pression accrue sur certains territoires attractifs.

Être accompagné pour prendre les mesures nécessaires

À l'heure où les collectivités sont confrontées à des contraintes budgétaires croissantes, se pose la question du financement de la rénovation des réseaux d'eau et d'assainissement. Au niveau national, les besoins de modernisation du patrimoine sont estimés entre 6,4 et 10,9 milliards d'euros . Lors des Assises de l'eau, 64 % des élus ont déclaré avoir une attente de financement des agences de l'eau ou des banques pour le renouvellement de leurs infrastructures (3) .

Afin d'accompagner cette transition, la Banque des Territoires propose aux collectivités des offres d'ingénierie dédiées à la gestion des ressources en eau, ainsi que des offres de financement (investissement pour la qualité de l'eau, Aqua Prêt...). Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur « Votre projet Eau, de la stratégie à la réalisation Ouvre une nouvelle fenêtre »

Pour aller plus loin :

Consultez les aides Eau et milieux aquatiques sur Aides-territoires Ouvre une nouvelle fenêtre .

(1) Source : eaufrance, Service public d'information sur l'eau, « Bulletin n°3 : prélèvements quantitatifs sur la ressource en eau Ouvre une nouvelle fenêtre », novembre 2018

(2) D'après les lois de décentralisation n° 2014-58 du 27 janvier 2014 (dite loi MAPTAM) et n° 2015-991 du 7 août 2015

(3) Source : Banque des Territoires, « Offre « Aqua Prêt » : financer vos projets d'eau et d'assainissement dès janvier 2019 Ouvre une nouvelle fenêtre », novembre 2018

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Jonathan Kurtz

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